Ce fut rude: lever à 8 H du matin pour être prête à 9 H, heure à laquelle devait soi-disant passer Juan...mais tout ceci est sans compter que lorsque Juan fixe une heure, en bon mexicain, implicitement cela signifie qu'il va arriver une heure plus tard! Et encore: il a fait un effort pour moi en n'ayant "qu'une" demie-heure de retard...Adorable ce Juan, heureusement il s'est rattrapé par la suite, de justesse puisqu'après m'avoir fait perdre une demie-heure de sommeil j'allais justement lui annoncer que je coupais définitivement tous les ponts avec lui! Je suis sûre que vous me comprenez: on ne rigole pas avec le dodo du samedi matin, c'est sacré!!!
Donc après le déluge d'engueulades par lequel est passé ce charmant Juan, direction la Merced, qui est LE MARCHÉ traditionnel de México, et comme on ne rigole pas sur les dimensions ce qui au départ était un simple marché couvert du style les Halles à Paris ( n'est-ce pas Ben?? référence à une rencontre émouvante avec le Ventre de Paris..) est devenu une délégation entière, autrement dit l'équivalent d'un demi-arrondissement à Paris!
Des rues et des rues entières de marchands ambulants, de petits marchés couverts pour les chanceux qui ont réussi à s'acheter un espace fixe, et d'agitation qui n'en finit jamais. La Merced était autrefois un marché bourgeois, reconnu et où il faisait bon vivre, aujourd'hui, le Lonely déconseille aux touristes d'y mettre le pied, le quartier fait partie des "zones à risque" de la capitale. D'ailleurs pas un seul policier ne s'y risque.
Ayant comme guide Juan, j'avoue que j'avais entièrement confiance, et je n'ai pas été décue du voyage!
Comme nous y sommes allés un samedi, j'ai eu la chance d'observer un spectacle de "Lucha Libre", LE sport national si l'on exepte le football. Spectacle populaire, cette fois il s'agissait d'un combat entre femmes, j'ai sortit mon appareil photo!
En réalité le spectacle était plus ou moins "joué", il ne s'agissait pas d'un combat réel, mais plutôt d'un numéro déjà répété, cependant j'avoue que c'était assez impressionnant.
On reconnaît les lutteurs à leurs masques, vous en avez un bel exemple ici.
L'une des multiples églises de la Merced.
Arrêt dans une cantina, où Juan ( à droite) connaissait le gérant ( juste à côté).
Finalement, l'agitation incessante de la Merced ne m'a pas laissé l'occasion de prendre de photos des gens, comme je l'aurait voulu, on manque toutes les cinq secondes de se faire écraser par un diablotin ( surnom attribué au porteurs, qui charge des quantités impressionnantes de caisses de fruits, légumes ou autres et les véhiculent d'un endroit à l'autre, en courant presque et en sifflant pour que les passants leur laissent le passage). Pour le premier contact avec La Merced, j'ai profité du moment et repéré les images sympa à immortaliser, donc RDV une prochaine fois pour plus de photos!
Le soir même, nouveau barbecue (décidément cela devient une habitude!) chez Olivier. Voici quelques photos de la soirée, je n'ai sortit l'appareil qu'en toute fin de soirée, lorsque seuls demeuraient les incorruptibles!
3 commentaires:
Olivier : c'est pas Sylvain???
Si c'est bien Sylvain mais l'autre francais- avec les cheveux longs et les lunettes- s'appelle Olivier, et c'est lui qui organisait le barbecue!
Oui je sais beaucoup de francais à la fin du barbecue.. mais il y avait plus de mexicains promit!
En tous cas, Mexicains comme Français, vous avez l'air de bien vous amuser et c'est l'essentiel !!!
J'ai noté pour le sommeil du samedi matin... Ca pourrait servir ;-) Cela étant dit, je crois que j'aimerais bien t'entendre fâchée en espagnol ! lol
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